Campement Tourangeau

Montlouis arriva devant le campement, Zebra heureux de le revoir lui fit une accolade.

Mon cousin, tu ne peux pas savoir comme je suis heureux de te revoir, tu sais bien qu'effectivement lorsqu'il s'agit de jouter, de combattre ou tout autre cas ou il faut démonter un adversaire, malade ou pas, je suis là.
Il se tourna et salua la Dame de Roches St Quentin.
Bonjour Boudicca, comment vas tu, cela fait si longtemps que je ne t'avais point vu, et le mot est faible, tu le sais surement, ma vision, ma valu quelques mois de repos en mes murs à Montlouis.
Il s'apprêtait a voir le boulot que pitimanard avait entrepris, lorsqu'un bruit de carcasse chutant se fit entendre non loin, il se retourna, et là quelle surprise, sa promise avait réussit à le pister jusque là, il se tourna vers Zebra et fit une mine genre "oh p'tain, ça risque de chier pour mon matricule", il fallait qu'il soit bon, ne pas se louper à la réception.

Ho ça alors quelle surprise, Line, ma douce et belle bien aimée, ma promise, que faites vous ici,...ne dites rien, je sais, vous venez enluminer ma vie et m'apporter douceur et réconfort pour ces belles joutes.
Là pour un rustre comme le Pierrot on pouvait difficilement faire mieux, il fallait maintenant voir si l'orage allait apporter pluie douce ou alors gros grêlons...

Zebra répondis à Joachim_
Parfait Joachim_, prépare-la mais laisse la se reposer, on s'équipera à l'aube !

puis Zebra souris à Pierre, heureux de le voir ici à ces coté.
Au bruit de la chute... et à la répartie de Pierre, qui visiblement n'avais pas envie de laisser la parole à Line, zebra vola au secours de son cousin, hésitant à faire remonter à la surface de ces mémoires de vielles histoires embarrassantes de couteaux bien cachés, il pris le parti de complimenter Line, lui aussi.
Line, quel plaisir de te voir parmi nous ! Tu es venu jouter j'espère ? il se pencha pour voir le bazar mis Burchard ... Si tu as un soucis de matériel abimé, n'hésite pas, à nous tous ou arrivera à te dépanner....ajouta-t-il malicieux...

Ahhh... quel plaisir de ce voir tous ici ensemble !!!! n'est-ce pas Line ?

Ainsi, la Touraine descendait en masse au Berry mais point une histoire de guerre cette fois. La blonde aurait préférait un peu moins de représentants tourangeaux pour avoir une petite chance de ce démarquer mais bon ... Elle salua Pierre d'un sourire rassurée.

Bonjour P3, quel plaisir de te revoir. Zebra m'a, en effet, parler de tes soucis de santé et je suis contente de voir que cela va mieux.

Un bruit de ferraille entrechoquée et voila que Line entre en scene en fracas.

Bonjour Line, j'allais justement demander de vos nouvelles à votre fiancé. S'il arrive quoique ce soit à P3, je pourrais toujours recoudre ses plaies et le soigner. Cela vous fera une opportunité de le renfermer en sa demeure et le maintenir auprès de vous pour le sermonner sur sa déraison.

Petit sourire. Ne surtout pas en faire ni en dire de trop face à une dame en courroux.

[avant les éliminatoire]

Joachim avait préparé le cheval. Afin de le garder léger, il ne lui avait pas protégé les flans ni la tête. Pour les joutes, il se dit que le cheval ne risquait rien. Ne pas l'alourdir, 'faut pas le fatiguer...

Il revint ensuite à son seigneur.
Vostre Grâce, je pense qu'il est maintenant temps de vous apprêter.
Zebracolor le suivi alors.
Pendant que l'un tournait autour de l'autre afin de lui revêtir l'armure, le Duc se concentrait.

Je pense que vous este prêt, votre grâce. Puisse Dieu vous garder sauf et vous ramène vainqeur... lui dit-il en lui donnant sa lance.


[après les éliminatoire]

Félicitation, mon Duc. Vous venez de battre un solide gaillard.
Par contre, j'ai bien peur que messire vostre cousin n'a point eut cette chance. Il semblerai qu'il ne soit pas assez remit de sa convalescence. Dieu merci, il n'est point blessé.

[Avant les éliminatoires]

A peine le temps de s’avancer que Pierre l’apostropha imité dans un parfait mimétisme par Zebra, et vive l’enchaînement de paroles mielleuses en tout genre ! Un petit sucre, la joie de se retrouver et la colère retombe ? Enfin, il aurait déjà fallu qu’il y ait colère, c’était davantage de l’inquiétude après tout. Et puis, même si un quelconque échange verbal aurait pu être amusant en d’autres circonstances, ils étaient ici en public. Aussi, Line se contenta de sourire.

Voyons mon cher, vous ne pensiez pas que j’allais manquer un tel spectacle ? Après tout voir des chevaliers se distinguer est un fort noble enjeu ! Et puis de grandes dames seront là aussi non ? Façon de suggérer de garder son heaume sur la tête en guise d’œillères ? J’ai entendu dire qu’il y aurait également un tournoi d’archers pour la roture, quelle belle façon de distinguer ainsi un homme d’armes et pour ce dernier de beaux espoirs d’entrer dans une Maison !

Puis se tournant vers Zebracolor,

Jouter ? Moi, voyons, je serai incapable d’esquisser le moindre mouvement dans une armure complète ! Ce serait d’un ridicule ! Votre écuyer s’est inscrit à l’arc ? Fait attention à ne point vous le faire voler ! J’ai cru voir des figures familières au passage. Il me semblait pourtant que les représentants de la Touraine tenaient leur campement tous ensemble ? Comme une seule famille unie.

Restait la Dame des Roches Saint-Quentin.

Ravie de vous revoir Boudicca, et même si j’espère que Pierre, mon cher Pierre, n’aura besoin de vos soins, je sais qu’aucun de vos patients et surtout de vos patientes ne s’est plaint de la discrétion de vos services.

[avant les éliminatoire]

Zebra fut impressionné par Joachim et la mise en place de son harnachement. un première fois et quelle première !
Impeccable...
De même pour le cheval.
Merci Joachim_, je sens que vous allez me porter chance... mais aussi que votre savoir faire me permettra de mieux tenir en selle !
Zebracolor pris le chemin de la lice avec son écuyer.

[après les éliminatoire]
Merci pour vos félicitation, Joachim_, le gaillard est solide mais par contre, il manque un peu d'expérience.

Et oui, mon cousin n'as pas eu de chance, pas plus que Boudicca, malheureusement...

Boudicca, veux tu m'accompagner pour aller saluer Altaiir ?

Boudicca revint au campement après un petit échauffement défouloir au stand de tir à l'arc. Elle avait une humour massacrante qu'elle cachait tant bien que mal.

Pourquoi pas Zebra! ça m'éitera de me morfondre ici au campement.

Boudicca, observant les combats de loin, ne comprit pas sur le moment que son ami était dans une passe difficile des joutes ni qu'il serait blessé sérieusement. La jeune femme comprit cela qu'une fois qu'un page affolé vint la trouver sans arriver à lui donner des détails. Elle courut jusqu'à sa tente prendre sa besace et se rendit promptement à la tente tout proche de Zebra. Joachim semblait inquiét.

Cher ami, je pensais que vous prendriez plus de précaution après vos blessures de la dernière fois!

Boudicca observa la plaie de l'épaule peu profond puis celle de la cuisse d'un air grave. La blessure est gravement bien que n'ayant pas toucher de point vitaux. Elle demanderait plus de temps et un repos absolu pour guérir. La jeune femme croyait que Zebra ne puisse pas continuer à jouter dans son état mais elle ferait le maximum pour qu'il le puisse.

Hum ... Joachim, pouvez aller me chercher de l'eau bouillante et quelques linges propres, s'il vous plait?

Quand Joachim lui rapporta une bassine d'eau fumante, elle y plongea une aiguille et du fil.

Zebra, je connais ta vaillance mais peux tu mordre dans ce tissu, ça m'évitera de te recoudre la levre ensuite. Petite sourire espiégle

Plongea un linge dans l'eau, elle nettoya soigneusement la plaie de la cuisse qui saignait encore abondamment.

Joachim, pouvez vous maintenir un linge sur la blessure de l'épaule pour limiter le saignement le temps que je recouse la cuisse. Pardon, Zebra, de te faire souffrir ainsi mais il le faut ...

La jeune femme commença à recoudre les chairs laissant une entaille béante sachant que chaque point déclenchaient une douleur piquante et une grimace du Duc des Roches l'Eveque.

Tenez, buvez cela! ça devrait atténuer la sensation de douleur. Elle lui tendit une bouteille d'un alcool fort qu'un de ses clients de taverne lui avait offerte. Elle avait encore quelques bouteilles en stock.


Elle mit un bon moment pour faire une couture qui laisserait une cicatrice nette et sans trop de défaut comme le ferait une tisserande experte. Elle passa ensuite à la blessure plus petite de l'épaule qui avait arreté de saigner. Quelques longues minutes plus tard la blessure était refermée. Elle appliqua ensuite un onguent sur les deux plaies puis couvrit d'une bande de linge propre qu'elle serra sans trop forcé.


Je ne te cache pas que la blessure est très sérieuse et l'avenir de la prochaine joute est peut etre compromis. Néanmoins, je te demande de te déplacer le moins possible d'ici demain pour les fils tiennent correctement. Je verra demain matin si tu es en état de concourrir.

L'inquiétude se lisait sur le visage de la jeune femme bien qu'elle connaisse la robuste de son ami et qu'elle avait déjà soigné par le passé.

Joachim, tenez le bien à l'oeil qu'il ne fasse pas de bétise!

Oh Dame, je ne puis qu'accepter vostre requête. Messire Duc, au jour d'hui, vous este à mes ordres, pour vostre bien naturellement !

Joachim rappela le petit page et lui demanda d'aller chercher de quoi manger. En échange, il lui donna un écu. Pour ta promptitude et ton service, petit homme !

Il alluma ensuite un feu et fit bouillir de l'eau à consommer cette fois.

Mon Duc, vous ne bougez plus. Je vous apporte de quoi vous restaurer et ainsi guérir plus facilement. Demain, je vous trouve une armure et modifierais vostre monture.
Messire, faites moi confiance, je sais ce qu'est estre blessé au combat... Vous devrez cependant y retourner demain, si Dieu le veut.

Zebra fit le retour de la lice au Camp aidé de Joachim. La tension du combat baissant, la douleur se faisait plus pressante.

C'est avec soulagement qu'il vit arriver Boudicca... La savoir auprès de lui était déjà un réconfort...

Cher ami, je pensais que vous prendriez plus de précaution après vos blessures de la dernière fois!

Que voulez-vous, le combat fut rude.... et il n'était pas question d’abandonner...
Mais bon... trêve de jérémiade... je dois être d'aplomb pour le prochain tour !

Puis zebra saisis le tissus que lui tendais Boudicca et mordit dedans, pas question de...s'abimer d'avantage...
Il grimaça à chaque piqure, mais il savait que les mains expertes de Boudicca étaient les meilleures pour recoudre des plaies ! Il en avait fait l'expérience !

Néanmoins, quand elle lui proposa un peu d'alcool, il s'en servir une longue rasade.... pour la douleur..mais aussi la soif du long combat.

Je ne te cache pas que la blessure est très sérieuse et l'avenir de la prochaine joute est peut etre compromis. Néanmoins, je te demande de te déplacer le moins possible d'ici demain pour les fils tiennent correctement. Je verra demain matin si tu es en état de concourir.

Boudicca, tu le sais bien, il est hors de question d'abandonner... encore ce serrais contre un Tourangeau, je l'aurais... peut-être fait... mais la, je ne peut pas me défiler.
Demain, tu me mettras un bandage bien serré, que cela ne bouge pas. Et Joachim ajustera l'armure ! Tout ira bien.
Si en plus je passe en fin de 8e, cela devrais aller !

Joachim, prends un parchemin et écrit à l'arbitre Minerve et la Baronne Deedlitt de Cassel d'Ailhaud en leur demandant de bien vouloir me faire passer en fin de 8e.
Voila le texte que je te propose :

Citation :

A Minerve, Arbitre des Joutes,
A la Baronne Deedlitt de Cassel d'Ailhaud,

En raison du violent combat à l'épée des 16e de finale, et pour permettre à mon Ecuyer Joachim ainsi qu'à mon médicastre, Dame Boudicca, de me préparer au mieux afin de ne pas être trop pénalisé pour cette série, je sollicite de votre part la bienveillance de faire passer la joute qui m'oppose à mon adversaire en fin de série, pour cette 8e de finale.

Si cela n'était pas possible, j'assurerais néanmoins ma place.

En appel à votre bienveillance,

Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque, Baron de Bourgueil.

Bien fatigué par le combat, la blessure un peu groggy par l'alcool, zebra ferma les yeux et essaya de se reposer.

L'écuyer arriva et montra le message à Minerve, elle y répondît comme elle le devait, elle y ajouta ses voeux de prompt rétablissement au duc.

Citation :

De nous Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Héraut ès Joutes, dicte Minerve
A vous Zerbracolor du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque, Baron de Bourgueil.

Prenons bonne note de votre missive aussi nous tenons à vous informer que si la Vicomtesse Tsampa qui est votre adversaire consent à votre demande, cela ne nous posera pas de problème.

Nous vous laissons la charge de lui en faire vous même la demande.

Ainsi nous attendons nouvelles de vous ou de votre adversaire pour commencer la prochaine série.

Cordialement

Minerve.

Un jeune garçon blond aux couleurs de Valençay s'avança timidement dans le campement. Derrière lui un valet tenant une mule par la bride. la bête tirant un chargement. Arnaud s'avança et salua les présents.

Bien le bonjour nobles personnes... s'incline avec respect.

La Baronne de Valençay m'envoie porter à chacun des jouteurs du tournoi un souvenir de l'évènement pour les remercier d'avoir ou de participer.

Il n'en dit pas plus, sachant que s'enquérir des nobles est souvent le début d'une longue liste d'exigences qui lui faudra alors combler.
Il consulta la liste des participants, jeta un œil aux étendards flottants aux vents puis alla chercher le nombre de présents correspondant.




J'espère qu'il sera à votre goût...c'est un vin encore jeune qu'il faut laisser reposer quelques années... nous a dit le maistre de Chai. Dans cinq années, il laissera éclater en bouche toute sa saveur.

Il avait récité son petit texte, il pouvait se retirer et aller vers un autre campement.

Je vous souhaite une bonne journée... le jeune garçon s'incline et prend congé.

Zebra eut l'air peiné... bah... tant pis... nous ferons alors sans son assentiment...

Mais je te remercie pour avoir si bien essayé !
Tu dois avoir le gosier un peu sec ? non ? viens boire un coup avec moi... un peu de force ne peut me faire du mal , et à toi aussi !

Après avoir si délicatement vidé la bouteille, Joachim se remit au travail. Il avait fait préparé quelques pièces de la nouvelle armure de son duc pas le meilleur chaudronnier de Touraine assisté du meilleur forgeron.
Il ajusta ensuite le cuissard à la genouillère puis le brassard. Il avait fait de son mieux pour renforcer les bords afin de protéger l'endroit des blessures. Il avait demandé également un alliage particulier afin de rendre le tout plus léger possible malgré les renforts rajoutés.
De plus, il protégea l’intérieur des pièces métalliques moulée du plus doux des tissus pour ne pas frotter contre la chaire entaillée.

Messire, il ne reste plus qu'à l'ajuster sur vous, dit l'écuyer à son maitre. J'y ai apporté quelques modifications, sur les conseils de quelques vieux tacticiens de la caserne. J'ai également modifié une de vos selles afin de protéger vostre cuisse quand vous serez à cheval.